Équipe TRIO : Télédétection, Radiométrie et Imagerie Optique

NEWS20100702

De Équipe TRIO : Télédétection, Radiométrie et Imagerie Optique
Aller à la navigation Aller à la recherche
Stations1.jpg

Dans le cadre du projet européen CEOP-AEGIS (http://www.ceop-aegis.net), l’équipe TRIO a déployé un réseau de mesure du bilan radiatif sur le plateau du Tibet.

Les expérimentations en 2009-10 vise à fournir:

  • Des mesures de rayonnement global, direct et diffus. Ces données permettront de valider les sorties du modèle pour des périodes ciel nuageux;
  • Des bilans radiatifs standard à quatre composantes, à savoir: rayonnement global

Une estimation fiable de l’énergie nette disponible au niveau du sol est d’une importance primordiale pour le calcul du bilan d’énergie à la surface. Les termes du bilan radiatif peuvent être modélisés en utilisant des observations de télédétection en courtes et grandes longueurs d’ondes, en combinant des observations radiométriques de la surface et de l’atmosphère, la topographie, etc… Si les algorithmes existants peuvent fournir des résultats acceptables pour des conditions de ciel clair sur les zones plates, leur utilisation sous un ciel partiellement ou totalement assombri de nuages, ou en zones montagneuses, nécessitent encore des amélioration mais aussi de données de validation.

Sites-loc.png

Ces stations sont auto-alimentées par des panneaux solaires, et ont une autonomie mémoire variant de 2 à 8 mois selon les installations. Le site de Nam Co (photo ci-dessous) est en particulier équipé d’un suntracker Kipp & Zonen Solys 2, permettant des mesures de rayonnement solaire direct particulièrement utiles dans la calibration et la validation des modèles de rayonnement.

Par ailleurs, un jeu complet de deux pyranomètres et deux pyrgéomètres, ainsi que les systèmes d’acquisition et d’alimentation associés, a été prêté à une équipe de l’Institut for Tibetan Plateau Research chinoise pour être installé sur le glacier du Zhadang, au sud du lac Nam Co (photo ci-dessous) pour une période allant de Juin à Septembre 2010. Cette opération a nécessité plusieurs dispositifs exceptionnels compte tenu de l’altitude (5,700 m), mais aussi de l’importante fonte du glacier durant ces quelques mois (>2,5 m).

Zhadang.jpg

Afin de garantir la stabilité de l’ensemble, un mat démontable de 8 mètres a été conçu sur place, puis a été planté dans la glace à l’aide d’une foreuse à vapeur. Un télémètre a par ailleurs été installé pour mesurer l’évolution de la hauteur des capteurs par rapport à la surface de la glace.

L’ensemble des données collectées sont désormais exploitées dans le cadre d’une thèse sur la modélisation du bilan radiatif réalisée dans l’équipe par Mlle Roupioz, sous la direction de Françoise Nerry.